Une agression sexuelle est un geste à caractère sexuel, avec ou sans contact physique, commis par un individu sans le consentement de la personne visée. Il s’agit d’un acte visant à assujettir une autre personne à ses propres désirs par un abus de pouvoir, qui peut impliquer l’utilisation de la force, ou de la contrainte physique, une menace implicite ou explicite, la manipulation, l’intimidation, une force de coercition ou de l’abus d’une situation d’autorité ou de confiance. Une agression sexuelle porte atteinte aux droits fondamentaux, notamment à l’intégrité physique et psychologique, et à la sécurité de la personne. La cyberviolence sexuelle par des paroles, des gestes non désirés et autres, en utilisant tout type de communication numérique, notamment les médias sociaux, est aussi considérée comme une agression sexuelle. (Politique visant à prévenir et traiter les violences à caractère sexuel incluant le code de conduite)
Le consentement est l’accord qu’une personne donne à une autre. Ce consentement doit être donné de façon volontaire, c’est-à-dire qu’il doit s’agir d’un choix libre et éclairé. Le consentement n’est valable que s’il a été donné librement et de façon renouvelée. La personne doit être apte à consentir et être en possession de ses moyens ; par conséquent, ses facultés ne doivent pas être affaiblies par quoi que ce soit, notamment par l’alcool, par les sédatifs ou par l’usage de toute autre drogue. Il est également essentiel que toutes et tous comprennent bien ce qui suit :
(Politique visant à prévenir et traiter les violences à caractère sexuel incluant le code de conduite)
Le harcèlement fondé sur le sexe est une pression indue exercée sur une personne, soit pour obtenir des faveurs sexuelles, soit pour ridiculiser ses caractéristiques sexuelles, qui a pour effet de compromettre son droit à l’égalité dans l’emploi, son droit à des conditions de travail, de stage ou d’études justes et raisonnables, son droit à recevoir en toute égalité des services ordinairement offerts au public et son droit à la dignité. (Politique visant à prévenir et traiter les violences à caractère sexuel incluant le code de conduite)
S’entend comme tout acte sexuel à caractère unique ou s’inscrivant dans un continuum mettant en cause la sexualité, l’identité sexuelle ou l’expression de l’identité sexuelle d’une personne, qu’il soit de nature physique ou psychologique, qui est commis, qu’on menace de commettre ou qui est tenté contre une personne sans son consentement, y compris l’agression sexuelle, le harcèlement sexuel, le harcèlement criminel, l’attentat à la pudeur, le voyeurisme, l’exploitation sexuelle et le cyberharcèlement sexuel. À ceci s’ajoute notamment les avances verbales ou les propositions insistantes à caractères sexuels non désirées, les commentaires, les plaisanteries, les insultes à caractère sexuel, les appels obscènes, les avances physiques, les attouchements, les frôlements, les pincements ou les baisers non désirés. Les promesses de récompense ou les menaces de représailles implicites ou explicites liées à la satisfaction d’une demande à caractère sexuel. À des fins de précision, l’agression sexuelle comprend le viol. (Politique visant à prévenir et traiter les violences à caractère sexuel incluant le code de conduite)
Dans sa volonté de contribuer au changement social et d’assurer le maintien d’un environnement d’étude, de recherche et de travail sain dans tous ses centres et campus, l’UQAT a mis sur pied un GUICHET D’ACCUEIL ET DE RÉFÉRENCE SUR LES VIOLENCES À CARACTÈRE SEXUEL.
Il s’agit d’un service de première ligne :
Vous êtes mal à l’aise face à une situation que vous avez vécue ou dont vous avez témoin? Un commentaire ou un geste vous a troublé? Composez le 1 844 972-VACS ou écrivez à l’adresse vacs@uqat.ca pour y voir plus clair, recevoir de l’information, être accompagné vers les bonnes ressources.
Le guichet peut aussi servir, au besoin, à :
Le signalement vise à dénoncer une situation comportant des violences à caractère sexuel afin de permettre un processus de réparation visant à faire cesser les comportements reprochés. Dans le cas d’un signalement, la personne requérante peut demander qu’aucune intervention ne soit faite auprès de la personne mise en cause, peut décider de parler avec la personne mise en cause avec l’aide de la personne responsable, ou peut décider d’entamer un processus de réparation.
Le dépôt d’une plainte administrative vise à entamer un processus d’enquête, au terme de laquelle la plainte de violences à caractère sexuel sera jugée fondée ou non-fondée. C’est à la suite d’une enquête que des mesures disciplinaires peuvent être appliquées.
À la suite du dépôt de la plainte, une étude de recevabilité sera réalisée afin de déterminer si une enquête peut être réalisée. Seule une plainte jugée recevable peut faire l’objet d’une enquête.
S’il y a enquête, celle-ci sera confiée à une enquêtrice ou un enquêteur indépendant, qui rencontrera les personnes concernées par la plainte, ainsi que la personne plaignante, et des témoins le cas échéant.
Les résultats de l’enquête sont ensuite transmis à la personne responsable en vertu de la Politique. Si la plainte est jugée fondée, des mesures disciplinaires pourront être appliquées.
Secrétariat général
Courriel : secretariat.general@uqat.ca
Téléphone : 819 762-0971 poste 2237