La Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité au travail (CNESST), donne la définition suivante, tirée de la Loi sur les normes du travail, du harcèlement psychologique, laquelle peut également s’appliquer dans un contexte d’étude : « Conduite vexatoire qui se manifeste par des comportements, des paroles ou des gestes répétés qui sont hostiles ou non désirés, qui portent atteinte à la dignité ou à l’intégrité psychologique ou physique de la personne salariée et qui rendent le milieu de travail néfaste. Une seule conduite grave peut constituer du harcèlement si elle a les mêmes conséquences et si elle produit un effet nocif continu sur la personne qui le subit. La définition inclut le harcèlement discriminatoire lié à un des motifs prévus à la Charte des droits et libertés de la personne (RLRQ c C - 12). »
Pour établir qu’il y a bien du harcèlement psychologique, il faut démontrer la présence de tous les éléments de la définition :
Comportements pouvant être liés à du harcèlement psychologique :
La notion de harcèlement psychologique doit être distinguée d’autres situations telles qu’un conflit interpersonnel, un stress lié au travail ou aux études, des contraintes professionnelles ou académiques difficiles ou encore l’exercice normal des droits de gérance dans le cadre d’une relation d’emploi (gestion de la présence au travail, organisation du travail, mesure disciplinaire, etc.). Dans certains de ces cas, la Politique de civilité de l’UQAT pourrait s’appliquer. (Politique visant à prévenir et traiter le harcèlement psychologique)
L'incivilité se distingue du harcèlement psychologique. En effet, pour confirmer la présence de harcèlement, tous les critères énumérés ci-dessus doivent être rencontrés. Si l’un de ces critères n’est pas respecté, on se trouve alors dans une situation qui s’apparente plutôt à de l’incivilité.
La personne qui se croit victime ou qui est témoin de harcèlement psychologique peut déposer une plainte ou formuler un signalement au Guichet d’accueil, de référence et d’enquête indépendant.
Il s’agit d’un service de première ligne :
Composez le 1 844 972-8227 pour y voir plus clair, recevoir de l’information, être accompagné vers les bonnes ressources.
Le guichet a aussi comme mission :
Le signalement vise à dénoncer une situation comportant du harcèlement psychologique afin de permettre un processus de réparation visant à faire cesser les comportements reprochés. Dans le cas d’un signalement, la personne requérante peut demander qu’aucune intervention ne soit faite auprès de la personne mise en cause, peut décider de parler avec la personne mise en cause avec l’aide de la personne responsable, ou peut décider d’entamer un processus de réparation.
Le dépôt d’une plainte administrative vise à entamer un processus d’enquête, au terme de laquelle la plainte en harcèlement psychologique sera jugée fondée ou non-fondée. C’est à la suite d’une enquête que des mesures disciplinaires peuvent être appliquées.
À la suite du dépôt de la plainte, une étude de recevabilité sera réalisée afin de déterminer si une enquête peut être réalisée. Seule une plainte jugée recevable peut faire l’objet d’une enquête.
S’il y a enquête, celle-ci sera confiée à une enquêtrice ou un enquêteur indépendant, qui rencontrera les personnes concernées par la plainte, ainsi que la personne plaignante, et des témoins le cas échéant.
Les résultats de l’enquête sont ensuite transmis à la personne responsable en vertu de la Politique. Si la plainte est jugée fondée, des mesures disciplinaires pourront être appliquées.
Secrétariat général
Courriel : secretariat.general@uqat.ca
Téléphone : 819 762-0971 poste 2237