Les « groupes désignés » sont des groupes dont les membres rencontrent historiquement des obstacles de nature systémique qui nuisent à leur possibilité d’accéder à certaines opportunités professionnelles. Des mesures de redressement temporaires sont donc mises en place pour compenser ces désavantages historiques et assurer une meilleure représentativité. C’est pourquoi les efforts en matière d’ÉDI à l’UQAT visent spécifiquement les groupes suivants : les femmes, les minorités ethniques, les minorités visibles, les personnes handicapées, les peuples autochtones et les diversités sexuelles et de genre.
La terminologie et l’approche privilégiée dans la définition des groupes désignés sont influencés par un ensemble de facteurs et visent à établir un équilibre entre l’inclusion, le respect des cadres légaux et des pratiques avérées en ÉDI. L’établissement reconnaît que pour certaines identités, la terminologie employée n’est pas universellement acceptée et qu’elle continue d’évoluer. Pour le moment, les définitions proposées des groupes désignés les plus fréquemment reconnus sont les suivantes :
À titre indicatif, voici quelques exemples de langues maternelles de personnes pouvant être considérées comme faisant partie d’une minorité ethnique au sens de la Loi (veuillez noter toutefois que cette liste n’est pas exhaustive) : Allemand, Polonais, Bulgare, Portugais, Espagnol, Roumain, Grec, Russe, Hongrois, Ukrainien, Italien.
*Bien que le terme « race » soit utilisé dans la Charte comme dans plusieurs autres instruments de protection de droits de la personne, ce terme ne renvoie pas à une réalité biologique ou objective, mais plutôt à une idée construite. Il est d’ailleurs important de noter que les minorités visibles sont maintenant majoritairement définit par le terme minorités racisées ou racialisées afin de mieux rendre compte des ramifications du concept de « race », dont les représentations sociales, inscrites de manière souvent inconsciente dans l’imaginaire collectif, contribuent encore à ce jour à représenter, catégoriser et exclure certaines personnes et donc à maintenir et reproduire les discriminations et les hiérarchies sociales. À titre indicatif, voici quelques exemples de personnes qui sont considérées comme faisant partie d’une minorité visible au sens de la Loi (cette liste n’est pas exhaustive) :
Les groupes désignés peuvent varier en nombre et en définition. Par exemple, les minorités ethniques constituent un groupe désigné selon la Loi sur l’accès à l’égalité en emploi (gouvernement du Québec), mais pas selon la Loi sur l’équité en matière d’emploi (fédéral). Or, malgré ces variations, il est important de garder en tête qu’au Québec, toute personne est protégée par la Charte des droits et libertés de la personne, qui stipule que :
« toute personne a droit à la reconnaissance et à l’exercice, en pleine égalité, des droits et libertés de la personne, sans distinction, exclusion ou préférence fondée sur [...], la couleur [de peau], le sexe, l’identité ou l’expression de genre, la grossesse, l’orientation sexuelle, l’état civil, l’âge sauf dans la mesure prévue par la loi, la religion, les convictions politiques, la langue, l’origine ethnique ou nationale, la condition sociale, le handicap ou l’utilisation d’un moyen pour pallier ce handicap » (Éditeur officiel du Québec, 2019).
En savoir plus sur la définition des groupes désignés tels que reconnus par le PAÉE.
Élodie Bouchard
Conseillère à l'équité, à la diversité et à l'inclusion
Vice-rectorat à la réconciliation et au développement international et partenarial (VRRIP)
Centre de Montréal
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