Forêt

Chaire institutionnelle sur la biodiversité nordique en contexte minier

Partenaires

Partenaires

CRSNG - NSERC

Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada - Natural Sciences and Engineering Research Council of Canada

HECLA QUÉBEC

Chez Hecla Québec, la responsabilité sociale de l’entreprise repose sur trois piliers : les programmes de santé et sécurité pour nos travailleurs, l’engagement communautaire, et bien sûr, le respect de l’environnement. Il s’agit également des trois éléments qui définissent nos façons de gérer nos activités et qui nous sommes.

Nous nous efforçons aussi d’avoir recours à des technologies d’exploitation minière avancées afin de minimiser notre impact lors des travaux d’exploration, de développement et d’exploitation, pour ensuite restaurer les sites qui auront accueilli nos projets afin de permettre une utilisation productive des terres une fois les activités minières terminées. Nous cherchons sans cesse à innover pour développer de nouvelles méthodes qui nous permettent de coexister avec la nature tout en limitant l’empreinte de nos activités.

La participation d’Hecla Québec à la Chaire institutionnelle sur la biodiversité nordique en contexte minier est un bel exemple de cette volonté de bien faire les choses pour les générations actuelles et futures.

Les milieux nordiques représentent des territoires riches en ressources naturelles, à la fois biologiques et minérales. C’est pourquoi il est important d’améliorer les connaissances au sujet de la biodiversité pour définir des stratégies de développement durable. Les travaux de classification écologique des milieux humides de la Jamésie, volet faune et volet flore, effectués à la mine Casa Berardi, contribueront certainement à enrichir ces connaissances. Ces données recueillies par l’équipe de la Chaire institutionnelle sur la biodiversité nordique en contexte minier nous serviront d’appui pour la réalisation de nos travaux d’aménagement et de développement de futures fosses à ciel ouvert et de haldes mixtes pour l’entreposage du mort terrain et du stérile minier.

RESSOURCES NATURELLES CANADA

CanmetMINES mène des recherches de pointe pour rendre l'industrie minière canadienne innovante et durable. En tant que branche au sein de Ressources naturelles Canada, CanmetMINES compte plusieurs installations de recherche qui servent à des scientifiques, des ingénieurs et des techniciens accomplis qui travaillent en partenariat avec l'industrie, les universités et d'autres laboratoires gouvernementaux. Nos travaux de recherche et de développement couvrent le cycle de l’industrie minière, depuis l'obtention des permis jusqu'à la fermeture des mines. CanmetMINES entreprend des travaux sur des sujets tels que les minéraux critiques, les pratiques et technologies minières efficaces et l’adaptation aux changements climatiques dans l’industrie minière. CanmetMINES offre également des services spécialisés pour l'industrie minière, notamment le Projet canadien des matériaux de référence certifiés (PCMRC), le Programme d’essais d’aptitude des laboratoires d’analyse minérale (PEA-LAM), ainsi que d'autres essais, analyses et certifications spécialisés.

Le Service canadien des forêts (SCF) développe et partage des connaissances sur les forêts et collabore étroitement avec le monde universitaire, l’industrie ainsi qu’avec les provinces et territoires du Canada pour assurer la santé et la durabilité de nos forêts. Il fait partie de Ressources naturelles Canada, un ministère du gouvernement fédéral, et possède un bureau à Ottawa et 6 centres de recherche à travers le pays, dont le Centre de foresterie des Laurentides à Québec. L’un des principaux mandats du SCF est de mener des recherches scientifiques sur les forêts du Canada. Cette recherche peut être utilisée pour éclairer la planification de la gestion forestière et les décisions politiques et pour aider l'industrie forestière, le public et d'autres scientifiques. Certains des domaines de recherche dans lesquels le SCF participe comprennent l’aménagement forestier durable, les incendies de forêt, les changements climatiques et les effets cumulatifs.

ELDORADO GOLD

Situé à Val-d’Or, notre Complexe minier Lamaque est au cœur de nos efforts pour intégrer des pratiques durables et innovantes. Nous plaçons le développement durable au centre de nos actions pour honorer nos engagements : des opérations sécuritaires, inclusives et innovantes, des communautés engagées et prospères, un opérateur de confiance et un environnement sain.

Notre programme de gestion de la biodiversité vise à conserver et protéger la biodiversité à proximité de nos sites et en région. Des initiatives telles que l’amélioration du bilan des connaissances, les actions de prévention et de protection, et le soutien à la recherche et au développement illustrent notre engagement à respecter les plus hauts standards de l’industrie minière durable.

Ce partenariat avec la Chaire institutionnelle sur la biodiversité nordique en contexte minier est un exemple concret de notre cadre de développement durable. En soutenant des projets de recherche innovants, nous renforçons notre engagement à protéger l’environnement et à promouvoir la biodiversité, assurant ainsi un environnement sain maintenant et pour l’avenir.

NEMASKA LITHIUM

Le projet minier Whabouchi étant situé dans la région boréale, plus précisément dans la région écologique des basses terres de la Baie-James, la protection et le respect des aspects sociaux et biophysiques de l'environnement dans lequel il se déroulera sont d'une grande importance pour Nemaska Lithium. Ainsi, l'Agence Canadienne d'évaluation environnementale (ACÉE), le ministre Canadien de l'Environnement, le Comité d'examen Cris-Québec (COMEX) ainsi que le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) ont tous reconnu le travail de Nemaska Lithium et des efforts fournis pour identifier et atténuer les impacts potentiels associés à son projet en délivrant toutes les autorisations requises pour que le projet minier Whabouchi aille de l'avant.

Parmi les conditions incluses dans les autorisations susmentionnées figure l'obligation pour Nemaska Lithium d'élaborer et de mettre en œuvre un plan de compensation des milieux humides basé sur le concept de valeur écologique. Ainsi, Nemaska Lithium doit compenser les pertes de milieux humides causés par son projet minier et, pour ce faire, elle doit d’abord établir la valeur écologique des milieux humides touchés. Cependant, au Québec, il n'y a pas de critère adéquat pour définir la valeur écologique des milieux humides, en particulier des tourbières, situées dans la région boréale, car tous les critères utilisés par le MELCCFP ont été déterminés pour la région de la vallée du St-Laurent, dans le sud du Québec.

Ce que Nemaska Lithium a donc proposé au MELCCFP, c’est l’élaboration et la réalisation d’un programme de recherche scientifique visant spécifiquement à déterminer les critères sociaux et biophysiques permettant de déterminer la valeur écologique des tourbières boréales de la région de la Eeyou Istchee Baie-James. Ce programme de recherche servirait de plan de compensation pour les milieux humides de Nemaska Lithium.

La Chaire de recherche institutionnelle sur la biodiversité nordique en contexte minier est, à notre avis, une réponse complète et parfaitement adaptée au problème rencontré par Nemaska Lithium, de même que toute autre société minière développant des projets dans le Nord québécois. Ces travaux scientifiques ont clairement pour objectif de combler des lacunes importantes dans notre connaissance des tourbières boréales et d’améliorer la manière dont le développement de projets peut être réalisé de manière durable dans le Nord. C’est une solution directe à un problème que tous les promoteurs de projets industriels rencontrent ou connaîtront au fur et à mesure de l’avancement des travaux, en particulier dans le contexte du Plan Nord du Québec.

AGNICO EAGLE

Le développement de projets miniers responsables passe inévitablement par la connaissance et la conservation de la biodiversité. Par son implication active aux projets de la Chaire institutionnelle sur la biodiversité nordique en contexte minier, Agnico Eagle vise à contribuer de façon positive à la préservation de la diversité biologique dans les milieux où nous exerçons nos activités. Cette collaboration s’inscrit de façon concrète dans nos engagements de développement durable. Les connaissances acquises via cette initiative nous permettront de mieux intégrer les notions de biodiversité à la planification de nos projets et activités. Nous serons ainsi mieux outillés pour éviter, réduire ou compenser, lorsque nécessaire, les impacts potentiels aux habitats critiques et aux espèces. Les connaissances transférées par les travaux de la Chaire nous permettront de rester à l’affût des pratiques novatrices de façon à assurer notre leadership en matière de développement minier responsable. Les sujets reliés à la remise en végétation et à la conservation des écosystèmes nous interpellent particulièrement, ainsi que tout ce qui touche les espèces à statut précaire, les espèces envahissantes et les changements climatiques.

MINISTÈRE DE L’ENVIRONNEMENT, DE LA LUTTE CONTRE LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES, DE LA FAUNE ET DES PARCS

Responsable d’appliquer la Loi sur la qualité de l’environnement (LQE), le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) autorise préalablement les projets miniers, dont la nature varie de l’exploration avancée à la restauration des sites. Lors de l’analyse des demandes d’autorisation, il s’assure que les projets respectent les lois et règlements applicables, afin de minimiser leurs impacts sur l’environnement. De plus, afin de soutenir l’application de la LQE, le MELCCFP a le mandat d’élaborer des réglementations, des guides et des directives en lien avec la gestion environnementale des activités minières.

Les travaux de recherche en cours, tels que la détermination de l’étendu de l’impact des mines et l’élaboration d’un outil de planification écologique pour les milieux humides, sont des sujets d’intérêt pour le Ministère, puisqu’ils visent à réduire l’empreinte écologique de l’activité minière et, par conséquent, une protection accrue de l’environnement. Les recherches concernant la biodiversité de l’environnement nordique lui permettront de définir des indicateurs pertinents pour le suivi et la protection de l’environnement et pour la réduction des impacts associés à l’exploitation minière. L’acquisition de connaissances dans ces domaines sera d’une grande utilité pour le MELCCFP, qui produit plusieurs documents d’encadrement ou d’orientation afin de baliser les activités minières.

MINISTÈRE DES RESSOURCES NATURELLES ET DES FORÊTS

La Direction de la gestion des forêts du Nord-du-Québec est une direction régionale du ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF). Nous assurons le bon déroulement des opérations du MRNF, entre autres par la réalisation des plans d’aménagement forestier intégré (PAFI) et le suivi et contrôle des opérations en région. En nous appuyant sur des connaissances de pointe, nous nous assurons d’une gestion durable de l’ensemble des ressources trouvées en milieu forestier.

La récolte de la forêt boréale humide est une activité courante dans la région du Nord-du-Québec. Comme il est précisé dans la Stratégie d’aménagement durable des forêts (SADF), le maintien de la diversité biologique est un objectif que nous visons à atteindre par la planification forestière intégrée. Nous avons donc un intérêt particulier à améliorer nos connaissances sur la valeur des tourbières boisées, leurs richesses et leurs contributions respectives à la diversité biologique. La connaissance qui sera générée par les travaux de la Chaire institutionnelle sur la biodiversité nordique en contexte minier nous permettra de mieux cibler les secteurs où il faudra adapter l’aménagement forestier. Pour ce faire, nous disposons d’outils de conservation, comme l’identification de milieux humides d’intérêt, d’écosystèmes forestiers exceptionnels et de refuges biologiques, mais aussi de l’application de mesures d’atténuation ciblées pour maintenir des espèces rares ou ayant un statut précaire. La documentation sur l’importance et l’utilisation de ces milieux humides par les Premières nations donnera une perspective supplémentaire qui permettra aux planificateurs d’être mieux outillés pour l’élaboration des PAFI et favorisera l’acceptabilité sociale de ceux-ci.

CONSEIL DE LA PREMIÈRE NATION ABITIBIWINNI (PIKOGAN)

La Première Nation Abitibiwinni s’implique et participe activement à la gestion des ressources de son territoire grâce à son département du territoire et de l’environnement. Afin de bien encadrer les ententes négociées avec le gouvernement et certaines compagnies minières et forestières, nous effectuons plusieurs tâches liées à la collecte de données associées à l’occupation et l’utilisation du territoire, tant au niveau historique que contemporain.

Ces données nous permettent souvent de répondre à plusieurs questionnements en période de consultation. Quand on parle consultation et accommodement, la question que l’on se pose vraiment est qui accommode qui?

Bien que les savoirs traditionnels et l’occupation territoriale soient les enjeux majeurs au cœur de nos préoccupations, la communauté est fière de son implication dans recherche scientifique en environnement pour le maintien de la santé des écosystèmes et des autres domaines inhérents à nos fonctions.

Les bouleversements anthropiques et les changements climatiques sur le territoire nous amènent à changer notre mode de vie, à voir le territoire de façons différentes ainsi que les activités que nous y exerçons. La faune, la flore, le relief, les cours d’eau, tout change et l’adaptation est parfois plus longue que le changement lui-même. C’est pourquoi la Première Nation Abitibiwinni travaille avec l’UQAT dans différents projets de recherche. Les projets de recherche qui nous sont présentés doivent d’abord répondre à un besoin dans la communauté afin que nous puissions envisager y participer.

La Chaire institutionnelle sur la biodiversité nordique en contexte minier est l’un des outils disponibles grâce à l’UQAT pour favoriser l’accroissement de nos connaissances dans ce domaine.

CONSEIL DE LA NATION ANISHNABE DE LAC SIMON

Nouveau partenaire de la Chaire BCM, nous avons à cœur de développer des projets de recherche innovants et significatifs par, pour et avec la communauté de Lac Simon. Ensemble, nous souhaitons créer des initiatives qui répondent aux besoins locaux, tout en favorisant le partage des connaissances.

GOUVERNEMENT DE LA NATION CRIE

Les communautés Cries du Nord-du-Québec sont situées sur le territoire de la Baie-James appelé «Eeyou Istchee», ce qui signifie la terre des gens. La population Crie s’appuie sur la biodiversité du territoire pour sa subsistance et son mode de vie traditionnel depuis des milliers d’années. Ils dépendent de l'intégrité à long terme de la région pour exercer leurs droits de récolte, qui sont garantis, et doivent être protégés, conformément aux articles 22 et 24 de la Convention de la Baie-James et du Nord québécois.

Le territoire d'Eeyou Istchee est caractérisé par la présence de nombreux lacs, rivières, marais et étangs qui constituent des habitats importants pour une grande diversité de flore et de faune. En tant que gardiens de la terre, les Cris sont bien conscients du rôle vital de ces habitats et sont très soucieux de leur conservation. De plus, les régions du nord subissent depuis de nombreuses années des pressions constantes en matière de développement, telles que les projets miniers, qui pourraient être accélérés par les initiatives de développement les plus récentes de la province (par exemple, le Plan Nord).

La Chaire institutionnelle sur la biodiversité nordique en contexte minier représente une occasion de répondre à ces préoccupations et d'élaborer un nouveau cadre de travail mieux adapté au contexte du Nord québécois afin de minimiser les impacts miniers actuels et futurs sur la biodiversité. Le gouvernement de la nation Crie a donc demandé à être un partenaire actif dans les discussions visant à orienter les projets de recherche correspondants à leurs préoccupations. Plus spécifiquement, il est nécessaire de développer un outil de planification écologique prenant en compte la répartition des espèces, les priorités autochtones et les changements climatiques. Les communautés Cries s'inquiètent depuis longtemps des impacts environnementaux cumulatifs et de ce que cela implique pour les espèces d'importance capitale pour les communautés Cries, une question abordée dans les objectifs de la Chaire. En outre, la nation Crie dispose d’une mine d’informations sur ses terres traditionnelles, y compris des connaissances scientifiques et traditionnelles, qui seraient des plus utiles au projet en fournissant une meilleure compréhension de la biodiversité de la région et de la manière de la protéger.

Information

Nicole Fenton, professeure titulaire de la Chaire institutionnelle sur la biodiversité nordique en contexte minier
Institut de recherche sur les forêts
Téléphone : 819 762-0971 poste 2312
Courriel : nicole.fenton@uqat.ca