Comment la stratégie de restauration influence-t-elle l'empreinte des mines?

Projet de maîtrise de Diary Orimbato

• Direction : Nicole Fenton (UQAT-IRF) et Isabelle Demers (UQAT-IRME)
• Collaboration : Agnico Eagle, Nemaska lithium

L’empreinte minière se caractérise par une réduction de la diversité et un changement de la composition des communautés végétales de sous-bois ainsi que par une augmentation de la concentration en éléments traces dans le paysage, au moins jusque dans les 200 premiers mètres à l’extérieur du site. L’empreinte minière est principalement causée par l’effet de lisière causé par l’ouverture du paysage, les dépôts de poussières, et les modifications des patrons de drainage associés aux différents aménagements. Bien que cette empreinte soit moins intense à la fermeture de la mine, la variabilité en fonction des différents scénarios post-exploitation reste peu documentée. Plusieurs cas de figure peuvent se présenter à la fermeture de la mine avec la restauration des sites miniers, qui est une exigence du gouvernement québécois. La restauration des parcs à résidus constitue un enjeu majeur en raison des risques environnementaux qui y sont associés, mais aussi de l’abondance des parcs non restaurés dans le paysage boréal de l’Abitibi-Témiscamingue qui est une région fortement marquée par les activités minières. Chaque stratégie de restauration diffère par sa conception et ses travaux d’aménagements, et l’empreinte minière associée pourrait différer selon la stratégie utilisée.¸

L’objectif principal de cette étude est d’analyser l’impact des stratégies de restauration des parcs à résidus sur l’empreinte minière dans le paysage hors site et d’en déterminer la variabilité. Cette étude permettra d’améliorer les connaissances sur les pratiques minières et leurs impacts sur les écosystèmes forestiers boréaux.

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