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Le dégagement manuel est une opération sylvicole largement répandue. Réalisée dans les peuplements mixtes récemment coupés, elle vise à favoriser la croissance des essences résineuses prisées par l’industrie du bois tout en contrôlant la compétition exercée par les essences feuillues, notamment le peuplier faux-tremble.
Dans le cadre de son doctorat en sciences de l’environnement réalisé à l’Institut de recherche sur les forêts (IRF) de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), Léa Darquié a étudié l’effet à court terme de différents types de dégagement manuel, dont une nouvelle variante pour de jeunes peuplements, connue sous le nom de « dégagement par le bas ». Elle a soutenu sa thèse au campus d’Amos le 20 septembre dernier.
Il faut savoir que le peuplier faux-tremble, très présent dans nos forêts, pose un défi particulier lorsqu’il est question de dégagement. En effet, cette essence est peu impactée par le dégagement traditionnel, car le fait de couper les peupliers stimule l’apparition de nouvelles pousses à partir de leurs racines.
Les travaux réalisés par la doctorante ont démontré que garder une partie des tiges du peuplier (en optant pour le dégagement par le bas) diminuait l’apparition des nouvelles pousses en améliorant du même coup la croissance des épinettes noires. Sur une période de quatre ans, le dégagement par le bas s’est révélé aussi efficace que le traditionnel dégagement et limitait l’impact de l’intervention sur les stocks de carbone. Un suivi à long terme sera nécessaire afin de confirmer les effets sur une période prolongée.
Cette avenue semble prometteuse puisque le fait de maximiser l’efficacité du dégagement permet de diriger la structure du peuplement très tôt dans sa régénération, ce qui réduit le nombre d’interventions requises par la suite pour répondre aux objectifs d’aménagement spécifiques du peuplement en question.
Intitulé Le dégagement manuel en peuplements mixtes : Impact sur la croissance, les stocks de carbone et la qualité de l’habitat faunique, le projet de Léa Darquié a été réalisé sous la direction d’Annie Desrochers, professeure à l’IRF de l’UQAT.