Un comité étudiant francophone créé par l’UQAT au sein de la Société pour la restauration écologique

Un groupe d’étudiantes et d’étudiants de l’Institut de recherche en mines et en environnement (IRME) et de l’Institut de recherche sur les forêts (IRF) de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) crée le premier comité étudiant du Québec de la Société pour la restauration écologique (SER) (Society for Ecological Restoration). Par le fait même, cette nouveauté marque la composition du tout premier comité francophone au monde au sein de la SER.

La Société pour la restauration écologique est un réseau mondial de plus de 4 000 membres œuvrant notamment dans des organisations gouvernementales, privées et universitaires. Elle  encourage l’échange de connaissances et d’expertises dans le domaine de la restauration des écosystèmes. Les écosystèmes sont des communautés dynamiques de plantes, d'animaux et de micro-organismes qui peuvent être endommagées, dégradées ou détruites par l'activité humaine, notamment dans les secteurs miniers et forestiers. La restauration de leurs composantes écologiques pour les ramener sur leur trajectoire historique est ainsi essentielle.

Dans le monde, 16 divisions qui abordent les enjeux locaux propres à leurs réalités ont été créées au fil du temps depuis les années 90. Au Canada, nous en trouvons trois, dont celle de l’Est du Canada qui inclut le Québec et qui a été tout récemment fondée en 2021. C’est sous cette division que les étudiantes et étudiants de l’UQAT ont créé leur comité étudiant en septembre 2022, qui accueille plus d’une trentaine de membres des deux instituts de l’établissement. Un conseil de sept administratrices et administrateurs a également été mis en place pour définir la mission et la vision du comité. Le projet est soutenu par Marie Guittonny, professeure à l’IRME.

C’est avec motivation et assurance que ce groupe d’étudiantes et d’étudiants a entamé cette démarche pour bonifier leurs connaissances quant à la restauration des sites endommagés à la suite d’activités minières et forestières. Ce projet leur donnera accès à une communauté scientifique sans frontières, à des conférences, des ateliers et des bourses d’études. De plus, cela leur permettra d’organiser des évènements et des activités au sein de ce réseau et de devenir des actrices et des acteurs significatifs dans ce domaine.