Le Groupe de recherche en écologie de la MRC Abitibi (GREMA) de l'UQAT, en collaboration avec le Département d'études littéraires de l'Université du Québec à Montréal (UQAM), effectue un exercice dont l'association des champs d'expertise semble à première vue inusitée. Cette activité hors du commun vise à faire des liens entre la littérature et les sciences naturelles, donc entre littéraires et scientifiques.
Cet exercice est mis en œuvre par une équipe de recherche interdisciplinaire, composée d'un professeur en écologie forestière à l'UQAT et de trois professeures et professeurs en études littéraires à l'UQAM. Une douzaine d'étudiantes et d'étudiants en écologie forestière et en littérature sont également impliqués dans ce travail. Ensemble, ils cherchent à développer le potentiel littéraire de recherches scientifiques consacrées à la forêt boréale et à ses perturbations. Pour y parvenir, l'équipe s'inspire des recherches en écologie forestière menées à l'UQAT pour en faire de nouvelles rédactions dans le cadre d'ateliers et de séjours d'écriture. Les étudiantes et étudiants pourront ainsi envisager autrement les problématiques qui sont au cœur de leurs mémoires et de leurs thèses tout en mobilisant des connaissances de manière novatrice.
« La communication scientifique est en train d'évoluer et la vulgarisation de nos résultats, afin de les rendre accessibles à la société, a une importance cruciale dans le transfert de connaissance. Cette initiative crée des ponts entre les arts et les sciences afin de permettre à nos étudiantes et étudiants d'innover et d'appliquer des nouvelles approches de communication scientifique révolutionnaires », souligne Miguel Montoro Girona, directeur du GREMA et professeur à l'Institut de recherche sur les forêts (IRF).
Le premier atelier s'est déroulé du 19 au 22 novembre à la Forêt d'enseignement et de recherche du lac Duparquet (FERLD) . Ce séjour représente le début du déploiement de ce partenariat innovant entre deux secteurs universitaires qui souhaitent contribuer à l'épanouissement scientifique et culturel du Québec. La suite sera consacrée aux discussions quant aux différentes hypothèses d'adaptation, à la réécriture elle-même, puis à la présentation des résultats devant public, ici même en Abitibi-Témiscamingue. Ce projet est rendu possible grâce au financement du Fonds de développement académique du réseau (FODAR) .
À propos de FODAR
Le Fonds de développement académique du réseau appuie les orientations stratégiques déterminées par la Commission de l'enseignement et de la recherche (CER) pour le développement du réseau de l'Université du Québec en matière de formation, de recherche et de création. Le FODAR constitue un outil stratégique de la CER pour soutenir financièrement le développement académique des établissements et du réseau, dans lequel l'UQAT est membre.
À propos du GREMA
L'UQAT et la MRC Abitibi se sont alliées pour créer le GREMA qui a pour mission de répondre aux questions scientifiques soulevées par les besoins et les défis du territoire de la MRC Abitibi, ainsi que d'offrir un cadre pour une recherche internationale ambitieuse sur l'écologie boréale interdisciplinaire en intégrant la foresterie, l'écologie terrestre et aquatique ainsi que les sciences sociales.
Avec la participation de Samuel Robin, Hengyi Bai, Clémence Boivin, Mélanie Arsenault, Michel Guimond, Jeanny Thivierge-Lampron et Miguel Montoro Girona de l'UQAT.
Avec la participation d'Alexandre Côté-Perras, Simon Dansereau-Laberge, Pierre-Olivier Gaumond, Erika Leblanc-Belval, Brigitte Léveillé, David Paquette-Bélanger, Jonathan Hope, Cassie Berard et Catherine Cyr de l'UQAM.