Le comité institutionnel de prévention des violences à caractère sexuel de l’UQAT est fier de s’associer à l’organisme Le Point d’appui afin de souligner les 12 jours d’action contre les violences faites aux femmes et aux enfants. Ce mouvement québécois, où les organisations sont invitées à organiser diverses activités de sensibilisation, se déroule chaque année du 25 novembre au 6 décembre.
Pour l’occasion, l’UQAT, en collaboration avec Le Point d’appui, propose à tous les membres de la communauté universitaire de visionner le documentaire « La peur au ventre », réalisé par l’autrice féministe Léa Clermont-Dion.
La peur au ventre
Production : Babel Films
Durée : 85 minutes
Sortie : 2024
L’effet du renversement de Roe c. Wade aux États-Unis se ressent ici. Les groupes anti-avortement se mobilisent plus que jamais! Inquiète de la menace que représente ce mouvement sur les droits des femmes, Léa Clermont-Dion se rend sur le terrain.
Des bouchées seront servies lors du visionnement.
Aucune inscription requise.
Activité gratuite.
Avis sur le documentaire - Mediafilm
Deux ans après avoir traité de la cyberviolence dans JE VOUS SALUE SALOPE, coréalisé avec Guylaine Maroist, Léa Clermont-Dion continue de documenter les injustices dont souffrent les femmes nord-américaines. N’hésitant pas à mettre à mal ses convictions féministes, la réalisatrice livre sur la question un constat sans appel. Éloquent et bien formulé, son propos porté par une crainte légitime, est d’autant plus pertinent depuis la réélection de Donald Trump. LA PEUR AU VENTRE regorge, jusqu’à l’écoeurement, de témoignages choquants. Vrai, la montée en puissance de la droite religieuse charriant un flux continu de discours mensongers et discriminants, a de quoi faire peur. Vrai aussi, le Canada n’est pas à l’abri, comme le confirme l’ancien député conservateur Alain Rayes lorsqu’il décrit la ténacité des lobbys pro-vie agissant en sourdine au Parlement d’Ottawa. En fin de parcours, cet exercice modeste sur le plan formel, mais instructif et nécessaire, est allégé par quelques interventions inspirantes, dont celle de Louise Desmarais, militante de longue date pour le droit à l’avortement au Québec. (Texte rédigé en novembre 2024, dans le cadre du Festival de films francophones Cinemania)