L’art-thérapie à l’UQAT : 20 ans d’expertise haute en couleur

Un peu d’histoire

C’est dans une volonté de contribuer à améliorer la visibilité et la reconnaissance de la profession d’art-thérapeute qu’une entité propre à l’art-thérapie a été mise sur pied à l’UQAT en 2023. L’École d’art-thérapie et son équipe professorale aux horizons divers agissent dans le but de poursuivre le développement d’une offre de programmes pertinente et actuelle tout en accentuant la recherche. Elles ont aussi à cœur de faire rayonner l’art-thérapie et de renforcer l’identité professionnelle des art-thérapeutes en formation et en pratique.

C’est en 1997 que le premier cours en art-thérapie est offert à l’UQAT. Celui-ci suscite immédiatement un grand intérêt et c’est le début d’une grande aventure! Une poignée de personnes clés, passionnées d’art-thérapie et convaincues de l’importance de mettre de l’avant cette discipline riche, quoique méconnue, se mettent en action. Ensemble, elles réussiront à concrétiser un projet que plusieurs estimaient complètement farfelu. Elles relèveront ce défi une étape à la fois, avec détermination et grâce à un travail acharné.

C’est le microprogramme en art-thérapie qui voit le jour en premier lieu. Puis, au détour des années 2000, l’UQAT ajoute à son offre le diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS). Finalement, après sept années de démarches parfois ardues, au printemps 2011, le ministère de l’Enseignement supérieur (à l’époque le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport), donne le feu vert à l’UQAT pour la création de la maîtrise. La première cohorte officielle débute en 2012.

Quatre personnes témoignent de cette grande aventure de l’UQAT sur le chemin de l’art-thérapie : Johanne Hamel (psychologue, psychothérapeute par l’art et professeure retraitée), Jocelyne Labrèche (psychologue, art-thérapeute et professeure retraitée), Micheline Potvin (génagogue, art-thérapeute, professeure retraitée) ainsi que Denis Martel (ancien recteur de l’UQAT - 2017 à 2021).