La troisième édition du Colloque sur la violence conjugale et familiale de la MRC Antoine Labelle se déroulera les 20, 21 et 22 mai 2025 sur le thème Où en sommes-nous aujourd’hui?. Découlant d’une alliance entre la Passe-R-elle des Hautes-Laurentides, la Table de concertation en violence conjugale, familiale et sexuelle de la MRC d’Antoine-Labelle, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Laurentides et l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), le colloque est un rendez-vous pour les actrices et acteurs du milieu de la recherche, de la pratique ainsi que le grand public qui veulent réfléchir et partager les savoirs développés autour des luttes contre les violences conjugales et familiales. Le colloque offrira une occasion de se pencher sur l’incidence des dernières initiatives et pratiques novatrices mises en place dans les milieux d’intervention ainsi que des changements dans la sphère législative.
Le Colloque vise à :
Les conférences, échanges et discussions porteront sur trois axes principaux, soit :
Le Colloque s’adresse aux intervenantes et intervenants de tous les horizons professionnels, aux étudiantes, étudiants et membres des milieux académiques, aux chercheuses et chercheurs, praticiennes et praticiens ainsi qu’à toutes les personnes qui gravitent autour de la problématique de la violence conjugale et familiale.
20, 21 et 22 mai 2025
Des participantes et participants pourront vivre l’expérience en personne* à Mont-Laurier ou à distance**. Les personnes qui présenteront des conférences seront sur place (en présentiel).
* Les places en présentiel seront limitées. La période d’inscription n’est pas encore ouverte.
**Veuillez noter que certaines activités ne seront pas diffusées en ligne.
Le Colloque se déroulera à l’Espace Théâtre Muni-spec situé au 543, rue du Pont, à Mont-Laurier, ainsi qu'en ligne pour certaines présentations.
Le coût d’inscription au colloque est de 60 $ par personne, que vous assistiez à l'évènement en présentiel ou en ligne.
Les personnes participantes en présentiel ont accès à un buffet sur l’heure du midi (inclus dans le coût d’inscription de 60 $).
Option spéciale en présentiel
Les personnes qui assisteront au colloque en présentiel ont accès à une option spéciale au coût de 100 $. En plus de la participation au colloque et des 3 dîners, cette option inclut un apéro suivi d'un souper et d'un spectacle qui auront le 21 mai 2025.
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Le comité organisateur invite les participantes et participants à apporter leur propre bouteille d’eau et leur propre tasse à café, par souci environnemental.
Rim Mohsen
Pour une 2e édition consécutive, l’animation du Colloque sera assurée par Rim Mohsen, militante et organisatrice pour les organisations à vocation sociale.
Madame Mohsen possède une expertise riche, qu’elle a développée à travers ses multiples expériences :
Animée par la capacité des gens à s’organiser, à se mobiliser et à se battre pour changer le statu quo et améliorer leur vie et celles des autres, elle offre maintenant un accompagnement aux organisations à vocation sociale qui désirent solidifier leurs structures et mener des campagnes de mobilisation plus efficientes.
Les avancées législatives fédérales en matière de violence conjugale
Nommé au Sénat le 6 juin 2018 pour la division de De Lorimier (Québec), Pierre Dalphond a rejoint cette instance afin de travailler à sa modernisation et de collaborer activement à l’accomplissement de ses responsabilités de second regard objectif, d’examen et d’enquête.Nommé au Sénat le 6 juin 2018 pour la division de De Lorimier (Québec), Pierre Dalphond a rejoint cette instance afin de travailler à sa modernisation et de collaborer activement à l’accomplissement de ses responsabilités de second regard objectif, d’examen et d’enquête.
Originaire de Joliette, le sénateur Dalphond est licencié en droit de l’Université de Montréal et titulaire d’une maîtrise en philosophie politique et droit de l’Université d’Oxford, au Royaume-Uni.
Il a entrepris son parcours professionnel à Ottawa (clerc à la Cour suprême du Canada, puis conseiller législatif au Conseil privé) avant de s’établir à Montréal au sein d’un cabinet national, où il a œuvré dans les domaines du droit des sociétés et des affaires. En 1995, il est nommé juge à la Cour supérieure du Québec. En 2002, il est promu à la Cour d’appel du Québec. Il a écrit des jugements marquants en matière de droits linguistiques, liberté d’association, liberté d’expression, droits ancestraux, séparation des pouvoirs, actions collectives, partage des responsabilités parentales et abus de procédures.
Tout au long de sa carrière, il a rédigé de nombreux articles, enseigné en faculté, donné des conférences au Canada et à l’étranger.
Rim Mohsen est une militante et travaille comme consultante pour les organisations à vocation sociale en les accompagnant dans leurs enjeux de gouvernance, de communications, de stratégie politique, d’organisation pour solidifier leurs organismes et améliorer leurs pratiques. Ce qui l’anime, c’est la capacité des gens à s’organiser, à se mobiliser et à se battre pour changer le statu quo et améliorer leur vie et celle des autres.)
ISABELLE CÔTÉ, Ph. D.
Isabelle Côté est professeure en service social à l’Université Laurentienne. Ses travaux de recherche s’intéressent principalement aux violences faites aux femmes et aux enfants, et ce, en adoptant une perspective féministe. Elle est également l’une des membres fondatrices du Collectif de recherche FemAnVi.
MARIE-NOËLLE MAURICE, coordonnatrice du projet Protection des enfants en contexte de violence conjugale (PEVC)
Marie-Noëlle Maurice est directrice de l’Institut PEVC. Elle détient plusieurs années d’expérience dans l’intervention auprès des femmes et des enfants victimes de violence conjugale. Elle complète actuellement une maitrise en travail social à l’Université du Québec en Outaouais où elle s’intéresse à l’expérience de relation d’aide vécue par les mères victimes de violence conjugale dans le cadre de l’intervention de la protection de la jeunesse.
MAUD PONTEL
Maud Pontel, coordonnatrice générale de l’Alliance des maisons d’hébergement de 2e étape pour les femmes et enfants victimes de violence conjugale (Alliance MH2)
ÉRIC RAYMOND, avocat chez Rebâtir
Gradué de l’école nationale de police du Québec, il a travaillé comme policier-patrouilleur dans la grande région de Québec où il a développé une expérience terrain sur les problématiques de violence conjugale et sexuelle pour ensuite faire ses études en droit à l’Université d’Ottawa et devenir membre du Barreau du Québec en 2011. Il a pratiqué le droit criminel adulte et juvénile dans la ville de Maniwaki en Haute-Gatineau Professionnellement, il a accompagné plusieurs victimes de violences conjugale et sexuelle. Il a également travaillé avec les communautés algonquiennes de Lac Rapide et de Kitigan Zibi et il a été un des ambassadeurs du projet Cour itinérante en chambre criminelle et pénale au sein de la communauté de Lac Rapide. Il travaille maintenant au sein de l’équipe Rebâtir depuis sa fondation en septembre 2021. Rebâtir est un service de consultation juridique administré par le centre communautaire de la Rive Sud et dédié aux victimes de violence sexuelle et de violence conjugale.
Yennelys Alcedo
Militante féministe engagée et passionnée par le transfert de connaissances dans les milieux de lutte contre la violence faite aux femmes, Yennelys agit actuellement comme conceptrice de formations et formatrice pour le Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale. Elle est aussi membre de l’équipe de formatrices de la cellule de concertation et évaluation du risque Carrefour sécurité en violence conjugale. Yennelys possède plus de 20 ans d’expérience en intervention auprès des personnes victimes de violence. Ayant comme objectif le partage de son savoir-faire et son savoir-être développés sur le terrain, elle devient consultante en violence conjugale en 2020. Son parcours personnel, femme immigrante et survivante, est un atout et elle porte fidèlement les valeurs d’équité, d’inclusion et du respect envers la diversité. Elle s’investit majoritairement, dans des projets qui favorisent l’utilisation des approches intersectionnelle et interculturelle tenant compte des traumatismes et de la violence.
Résumé : Une présentation et quelques exemples concrets sur le sujet afin d'identifier la religion comme facteur de risque ou de protection et une conclusion basée sur l'intervention à privilégier dans le contexte présenté.
Isabelle Côté, Ph. D.
Isabelle Côté est professeure en service social à l’Université Laurentienne. Ses travaux de recherche s’intéressent principalement aux violences faites aux femmes et aux enfants, et ce, en adoptant une perspective féministe. Elle est également l’une des membres fondatrices du Collectif de recherche FemAnVi.
Titre : Le modèle PEVC : pour un renouvellement de pratiques en protection de la jeunesse dans les situations de violence conjugale
Résumé : Cette présentation portera sur le modèle Protection des enfants en contexte de violence conjugale (PEVC), un modèle novateur qui vise le renouvellement des pratiques dans le champ de la protection de la jeunesse au Québec. Elle portera plus particulièrement sur les quatre principes du modèle et mettra en lumière en quoi ces principes proposent un important changement de paradigme dans l’intervention auprès des enfants et des familles dans les situations de violence conjugale.
Louise Riendeau
Diplômée en criminologie à l’Université de Montréal, Louise Riendeau est coresponsable des dossiers politiques au Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale, où elle travaille depuis 1992. Elle a représenté son organisme au sein de maints comités consultatifs sur les actions gouvernementales en matière de violence conjugale. Elle participe aux travaux de la Table nationale de consultation sur la mise sur pied des projets-pilotes du Tribunal spécialisé en matière de violence sexuelle et de violence conjugale et à ceux de la Table nationale sur l’intervention policière en violence conjugale. Elle est actuellement présidente du Carrefour Sécurité en violence conjugale qui vise l’évaluation des risques d’homicides et de blessures graves en contexte de violence conjugale et la mise en place d’actions concertées pour les prévenir. Elle siège également au Comité d’examen des décès liés à la violence conjugale.
Isabelle Marchand, Ph. D. et Kim Dubé, Ph. D.
Isabelle Marchand est professeure agrégée en travail social à l’Université du Québec en Outaouais, au campus de Saint-Jérôme. Elle est directrice du laboratoire de recherche et d’innovation Mieux soutenir pour bien vieillir dans les Laurentides. Ses projets s’intéressent aux besoins des personnes ainées et aux pratiques permettant de vieillir dans sa communauté, aux enjeux de l’exclusion/inclusion sociale dans l’avancée en âge ainsi que sur la problématique de la violence conjugale vécue par les femmes aînées.
Kim Dubé est détentrice d’un doctorat en service social de l'Université d'Ottawa, Kim Dubé est agente de recherche professionnelle et chargée de cours à l'Université du Québec en Outaouais, en plus d’être postdoctorante à l'Université du Québec à Chicoutimi.
Titre : Violence conjugale ou maltraitance? Les femmes aînées au croisement des problématique de violence conjugale et familiale
Résumé : Ces dernières années, la violence envers les personnes âgées est devenue une question au cœur des préoccupations gouvernementales, et ce, qu’il s’agisse de maltraitance ou de violence conjugale. La problématique de la violence conjugale chez les personnes âgées, principalement vécue par les femmes aînées, est un phénomène complexe et encore méconnu. Sur le plan de l’intervention, il apparait ambiguë de distinguer les problématiques de la violence conjugale et la maltraitance, ainsi que les interrelations entre les deux. Notre propos vise d’abord à offrir un état des connaissances en qui concerne la violence conjugale vécue par les femmes aînées. Par la suite, nous présenterons un outil de sensibilisation créé à l’intention des intervenantes, notamment celles œuvrant dans les CISSS-CIUSSS dans le champ de la maltraitance et du soutien à l’autonomie des personnes aînées (SAPA).
Kim Dubé, candidate au doctorat en travail social, chargée de cours et agente de recherche (UQO)
Titre : Violence conjugale ou maltraitance? Les femmes aînées au croisement des problématique de violence conjugale et familiale
Résumé : Ces dernières années, la violence envers les personnes âgées est devenue une question au cœur des préoccupations gouvernementales, et ce, qu’il s’agisse de maltraitance ou de violence conjugale. La problématique de la violence conjugale chez les personnes âgées, principalement vécue par les femmes aînées, est un phénomène complexe et encore méconnu. Sur le plan de l’intervention, il apparait ambiguë de distinguer les problématiques de la violence conjugale et la maltraitance, ainsi que les interrelations entre les deux. Notre propos vise d’abord à offrir un état des connaissances en qui concerne la violence conjugale vécue par les femmes aînées. Par la suite, nous présenterons un outil de sensibilisation créé à l’intention des intervenantes, notamment celles œuvrant dans les CISSS-CIUSSS dans le champ de la maltraitance et du soutien à l’autonomie des personnes aînées (SAPA).
Anna Fico, T.S., Ligne Aide Abus Aînés, CIUSSS du Centre-Ouest-de-l'Ile-de-Montréal, et étudiante à la maîtrise en travail social (UQO-SJ)
Titre : Violence conjugale ou maltraitance? Les femmes aînées au croisement des problématique de violence conjugale et familiale
Résumé : Ces dernières années, la violence envers les personnes âgées est devenue une question au cœur des préoccupations gouvernementales, et ce, qu’il s’agisse de maltraitance ou de violence conjugale. La problématique de la violence conjugale chez les personnes âgées, principalement vécue par les femmes aînées, est un phénomène complexe et encore méconnu. Sur le plan de l’intervention, il apparait ambiguë de distinguer les problématiques de la violence conjugale et la maltraitance, ainsi que les interrelations entre les deux. Notre propos vise d’abord à offrir un état des connaissances en qui concerne la violence conjugale vécue par les femmes aînées. Par la suite, nous présenterons un outil de sensibilisation créé à l’intention des intervenantes, notamment celles œuvrant dans les CISSS-CIUSSS dans le champ de la maltraitance et du soutien à l’autonomie des personnes aînées (SAPA).
Valérie Roy, T.S., Ph. D.
Valérie Roy est professeure titulaire, École de travail social et de criminologie, Université Laval. Dans le domaine de la violence conjugale depuis 1997, comme intervenante puis chercheuse, Valérie Roy s’intéresse aux personnes qui exercent de la violence, aux interventions qui leur sont offertes, et à la violence chez les populations LGBT.
Titre : Visages de la violence conjugale chez les personnes de la diversité sexuelle et de genre
Résumé : Bien qu’identifiées depuis 1995 dans les politiques québécoises en matière de violence conjugale, les personnes de la diversité sexuelle et de genre sont longtemps restées invisibles. Cette conférence traitera des différents visages que prend la violence dans leurs relations intimes ou amoureuses et des obstacles à surmonter pour leur pleine reconnaissance sur le plan des politiques et des services.
Résumé de la communication : Dans le cadre de l’étude longitudinale intitulée « Violences conjugales : parentalité des mères et décisions de justice » (Vic-Padej), nous sommes amenés à rencontrer des mères ayant vécu des situations de violences conjugales et dont les enfants bénéficient d’une mesure judiciaire éducative visant à les protéger. Ces mères suivent un parcours singulier impliquant la présence de nombreux professionnels (thérapeutes, policiers, personnel judiciaire et des services sociaux). Comment le vivent-elles ? Comment conjuguent-elles ce dispositif avec l’exercice de leur parentalité déjà fragilisée par les violences conjugales? À partir de nos premiers résultats qui s'appuient sur l’analyse des entretiens et l’utilisation des tests projectifs, nous présenterons quelques illustrations cliniques.
Résumé de la communication : L’adultisme est une forme de discrimination basée sur l’âge utilisée par les adultes (de manière inconsciente ou volontaire) envers les jeunes. Bien qu’il soit peu connu dans l’espace francophone, ce système d’oppression touche les jeunes du Québec, y compris celles et ceux vivant en contexte de violence conjugale. Dans le cadre de la communication, nous expliquerons comment l’adultisme affecte les jeunes dont la garde est contestée en contexte de violence conjugale. Nous expliquerons d’abord en quoi consiste l’adultisme, en conceptualisant ce système d’oppression à l’aide des travaux de Collins (2000) et de la littérature émergente sur l’adultisme. Ensuite, nous expliquerons comment les jeunes dont la garde est contestée en contexte de violence conjugale sont affectés par ce système d’oppression en intervention sociojudiciaire. Plus précisément, nous montrerons comment l’adultisme marginalise et discrédite leurs voix; leurs points de vue n’étant pas toujours sollicités, écoutés ou considérés dans les décisions concernant leur garde.
Résumé de la communication : Cette conférence présente les résultats d’une analyse qualitative des stratégies d’agentivité déployées par des jeunes exposés à la violence conjugale. L’échantillon inclut 63 jeunes adultes de 18 à 25 ans ayant été exposés à la violence conjugale dans l’enfance ou l’adolescence rencontrés dans deux études similaires sur le plan méthodologique. Les données ont été colligées par des entrevues semi-dirigées et un calendrier historique de vie. Les résultats présentent des exemples de chacun des trois types d’agentivité théorisés par Hitlin and Elder (2007). Ces résultats sont novateurs dans la mesure où la plupart des recherches sur l’exposition à la violence conjugale portent sur les conséquences de cette victimisation et positionnent rarement les jeunes comme des acteurs dans leur parcours de vie. Les résultats permettent aussi de dégager des recommandations pour une intervention auprès de ces jeunes qui soit plus sensible à intégrer les stratégies des jeunes accompagnés.
Sastal Castro Zavala est professeure régulière en travail social à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR). Ses expertises de professeure se sont développées au carrefour de la violence conjugale et des enjeux du contexte d’immigration. Ses projets de recherche se déploient en trois axes principaux : a) les pratiques d’intervention auprès des femmes victimes de violence conjugale, notamment immigrantes et racisées; b) l’utilisation de l’approche intersectionnelle et interculturelle dans les pratiques des organismes féministes; c) les expériences des immigrant·e·s en contexte régional, notamment leur accès aux services. Elle possède dix ans d’expérience en intervention sociale auprès des femmes victimes de violence conjugale– individuelle et de groupe – qui lui ont permis d’intégrer différentes approches d’intervention, entre autres : l’approche féministe, l’approche interculturelle et l’approche intersectionnelle.
Résumé de la communication : Cette communication vise à présenter une démarche d'adaptation des services des maisons d'aide et d'hébergement pour mieux accueillir et répondre aux besoins des femmes immigrantes. Cette démarche a donné lieu à la création de plusieurs outils qui seront présentés: un diagnostic des réalités et besoins, notamment les besoins liés à l'interprétariat touchant les femmes allophones; la formation Violence conjugale, intervenir en contexte interculturel; un plaidoyer commun pour des services équitables en violence pour les femmes immigrées et racisées; une trousse d'outils visuels pour l'accueil des femmes allophones.
Résumé de la communication : La violence dans les relations intimes et amoureuses (VRIA) chez les populations LGBTQ+ est de plus en plus documentée. En effet, les personnes homosexuelles et bisexuelles sont deux fois plus susceptibles que celles hétérosexuelles d’être victimes de VRIA (Statistique Canada, 2016). Il en est de même pour les personnes trans vis-à-vis des personnes cis (Peitzmeier et al., 2020). Toutefois, certaines populations restent invisibles, étant souvent regroupées sous le terme général LGBTQ+ (Whitfield et al., 2021). C’est le cas des personnes asexuelles, fluides, demisexuelles ou queers. Pour pallier ce manque de connaissances, un projet de recherche qualitative a été réalisé auprès de personnes issues des minorités sexuelles et de genre. La présentation portera sur les données spécifiques de participant.es non-cis dont l’orientation sexuelle est queer, fluide, demisexuelle ou asexuelle. Cette présentation rendra compte des formes de violence expérimentées et de facteurs de risque présents chez ces groupes invisibilisés et doublement stigmatisés.
Résumé de la communication : Cette communication permettra de présenter un dispositif qui repose sur la création d’une cellule de concertation interdisciplinaire spécialisée en violences dans le couple (secteurs : social, justice, police et santé), destinée à établir un plan d’actions concerté et coordonné pour prendre en charge (protéger et soutenir) les personnes victimes en situation critique de violences dans le couple (risque de féminicide, suicide, infanticide, etc.).
L'outil EVIVICO (évaluation intersectorielle des violences dans le couple) s'adresse aux professionnels et professionnelles des secteurs psycho-médico-social et juridique. Il se base sur une approche clinique guidée, c'est-à-dire que le professionnel ou la professionnelle remplit l'outil après la rencontre avec la personne. Le but est de se faire une idée de la criticité de la situation dans sa globalité et de mettre en avant des leviers d'actions interdisciplinaires pour chacun des acteurs et actrices présent dans la situation (victime, auteur, enfants, réseaux).
Résumé de la communication : La plupart des victimes de violences basées sur le genre en général et singulièrement celles des violences conjugales et familiales sont assez réticentes à l’idée de porter plainte en raison de l’accueil qui leur est réservé dans les commissariats de police ou les brigades de gendarmerie tenant notamment à la banalisation de ce qu’elles ont vécu. En abordant l’innovation dans le traitement des cas de violences conjugales et familiales au sein des services de police et de gendarmerie, cette étude, à travers une approche comparative de l’état des lieux dans bons nombres de pays, vise à démontrer que les politiques publiques et les législations ont porté leurs fruits et fait évoluer les mentalités afin de motiver chaque survivante de violence où qu’elle se trouve à dénoncer les faits pour que l’auteur réponde de ses actes devant la justice.
Résumé de la communication : Au Québec, la violence entre partenaires intimes (VPI), aussi appelée violence conjugale, représente un tiers des crimes contre la personne (MSP, 2017). Une meilleure compréhension des facteurs de risque qui mènent à la VPI est nécessaire pour prévenir la récidive de tels actes. Ce projet vise à valider une nouvelle mesure d’évaluation du risque de VPI, qui est présentement en train d’être implémenté au sein du système correctionnel du Québec dans le cadre d’un projet pilote. Dans ce projet, des hommes ayant été reconnus coupables d’un crime contre une partenaire intime seront évalués avec l’outil expérimental, l’outil d’évaluation du Risque, des Besoins et de l’Analyse Clinique des Personnes Contrevenantes du Québec, le Spousal Assault Risk Assessment et le Hare Psychopathy Checklist Screening Version, afin d’établir la validité de convergence et incrémentale. Lors de la présentation, les résultats de l’étude pilote et les propriétés psychométriques de l’outil seront présentés.
Depuis bientôt 30 ans, Laurence Jalbert, à travers ses chansons, donne une voix à ceux qui n’en ont pas et sublime les choses en apparence banale de l’existence en leur donnant du sens.
Si on aime Laurence autant, c’est aussi parce qu’à travers ses mille combats de la vie qui plus d’une fois ont failli la mettre KO, elle a toujours su nous insuffler de l’espoir et du courage.
Forte de ses 12 albums et de nombreux classiques cette femme de feu, qui ne cesse d’être interpellée dans sa vie de tous les jours par des fans ou monsieur et madame Tout-le-monde à propos de sa légendaire résilience, a choisi depuis quelques temps de s’adresser à vous d’une autre façon : les conférences. Bien qu’elle ne délaisse aucunement la chanson, Laurence sentait que les personnes autour d’elle avaient besoin d’en savoir davantage sur sa manière à elle de combattre l’adversité. Venez vivre un moment rare, précieux et lumineux avec la grande Laurence Jalbert et son guitariste Yves Savard.
Louise Riendeau, Regroupement des maisons d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale
Diplômée en criminologie à l’Université de Montréal, Louise Riendeau est coresponsable des dossiers politiques au Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale, où elle travaille depuis 1992. Elle a représenté son organisme au sein de maints comités consultatifs sur les actions gouvernementales en matière de violence conjugale. Elle participe aux travaux de la Table nationale de consultation sur la mise sur pied des projets-pilotes du Tribunal spécialisé en matière de violence sexuelle et de violence conjugale et à ceux de la Table nationale sur l’intervention policière en violence conjugale. Elle est actuellement présidente du Carrefour Sécurité en violence conjugale qui vise l’évaluation des risques d’homicides et de blessures graves en contexte de violence conjugale et la mise en place d’actions concertées pour les prévenir. Elle siège également au Comité d’examen des décès liés à la violence conjugale.
Véronique Hivon, avocate et ex-députée de Joliette
Avocate et femme politique québécoise, ancienne députée à l'Assemblée nationale du Québec, Mme Hivon a participé à la mise en place du projet de loi no 92, créant un tribunal spécialisé pour les victimes de violence sexuelle ou conjugale.
Résumé de la communication : L’obtention d’un financement du ministère de la Sécurité publique a permis d’ajouter des effectifs en violence conjugale au sein des services de police au Service de police de la Ville de Gatineau (SPVG) et ainsi de procéder à la création d’une équipe VC, niveau gendarmerie et à l’embauche d’un coordonnateur de projet en Violence conjugale. Afin d’assurer une coordination de nos actions, un plan d’action triennal en violence conjugale a été approuvé par la direction.
Ce plan comporte plusieurs axes d’intervention visant l’amélioration des réponses du SPVG dans les dossiers de violence conjugale. L’atelier présentera les démarches réalisées pour l’adoption de ce plan d’action en montrant l’ensemble des axes d’intervention et actions qui y sont prévues. Il exposera également les stratégies d’actualisation du plan de même que les indicateurs de gestions qui y sont rattachés. Une discussion sur les bénéfices qu’amènent un tel plan d’action au sein du SPVG sera finalement réalisée.
Résumé de la communication : À l’automne 2021, le Regroupement a lancé le projet Améliorer la pratique judiciaire pour accroître la sécurité des femmes victimes de violence conjugale. Ce projet vise à sensibiliser et à former les intervenants et les intervenantes au concept de contrôle coercitif, afin qu’ils et elles reconnaissent l’ensemble des manifestations de la violence conjugale et développent des pratiques plus appropriées pour améliorer la sécurité et la liberté des victimes. La présentation sera l’occasion de partager la revue de littérature, la boîte à outils et les divers fascicules développés spécialement afin de permettre aux acteurs et actrices de :
Isabelle Marchand, Ph. D.
Isabelle Marchand est professeure agrégée en travail social à l’Université du Québec en Outaouais, au campus de Saint-Jérôme. Elle est directrice du laboratoire de recherche et d’innovation Mieux soutenir pour bien vieillir dans les Laurentides. Ses projets s’intéressent aux besoins des personnes ainées et aux pratiques permettant de vieillir dans sa communauté, aux enjeux de l’exclusion/inclusion sociale dans l’avancée en âge ainsi que sur la problématique de la violence conjugale vécue par les femmes aînées.
Kim Dubé, candidate au doctorat en travail social, chargée de cours et agente de recherche, Université du Québec en OutaouaisRésumé de la conférence : Ces dernières années, la violence envers les personnes âgées est devenue une question au cœur des préoccupations gouvernementales, et ce, qu’il s’agisse de maltraitance ou de violence conjugale. La problématique de la violence conjugale chez les personnes âgées, principalement vécue par les femmes aînées, est un phénomène complexe et encore méconnu. Sur le plan de l’intervention, il apparait ambigu de distinguer les problématiques de la violence conjugale et la maltraitance, ainsi que les interrelations entre les deux. Notre propos vise d’abord à offrir un état des connaissances en ce qui concerne la violence conjugale vécue par les femmes aînées. Par la suite, nous présenterons un outil de sensibilisation créé à l’intention des intervenantes, notamment celles œuvrant dans les CISSS-CIUSSS dans le champ de la maltraitance et du soutien à l’autonomie des personnes aînées (SAPA).
Résumé de la communication : La coercition est une forme de violence peu documentée au Canada, malgré les conséquences délétères qui lui sont associées. Notre projet de recherche visait à 1) documenter les principales manifestations de coercition reproductive (CR) perpétrée par un partenaire intime parmi les femmes et les personnes qui peuvent devenir enceintes et 2) identifier les corrélats associés avec cette victimisation, en fonction de la nature des expériences rapportées. 427 participant.es ont répondu à un questionnaire auto-rapporté en ligne entre les mois de septembre 2020 et avril 2021 dans les provinces du Québec et de l’Ontario. Les résultats montrent que 64.9 % des participant.es ont vécu au moins une forme de CR au cours de leur vie. Le sabotage contraceptif est la forme la plus prévalente (62.8 %), suivie par les pressions liées à la grossesse (14.1 %). Parmi les participantes qui avaient déjà été enceintes, 9.8 % ont rapporté un contrôle/coercition de la grossesse. Plusieurs facteurs sont associés au fait de vivre de la CR; la présence de VPI est associée à chacune des catégories rapportées.
Valérie Roy est professeure titulaire, École de travail social et de criminologie, Université Laval. Dans le domaine de la violence conjugale depuis 1997, comme intervenante puis chercheuse, Valérie Roy s’intéresse aux personnes qui exercent de la violence, aux interventions qui leur sont offertes, et à la violence chez les populations LGBT.
Résumé de la conférence : Bien qu’identifiées depuis 1995 dans les politiques québécoises en matière de violence conjugale, les personnes de la diversité sexuelle et de genre sont longtemps restées invisibles. Cette conférence traitera des différents visages que prend la violence dans leurs relations intimes ou amoureuses et des obstacles à surmonter pour leur pleine reconnaissance sur le plan des politiques et des services.
Lundy Bancroft se spécialise dans l’intervention auprès des conjoints violents depuis plus de 30 ans. Il est l’auteur du best-seller « Why Does He Do That? » et du livre professionnel récompensé « The Batterer as Parent ». Lundy a été directeur de la formation à Emerge, le premier programme d’intervention destiné aux conjoints violents aux États-Unis. Son dernier livre s’institule « In Custody: A Carrie Green Novel ».
Résumé de la condérence : On ne peut enrayer la violence conjugale sans arrêter et responsabiliser les agresseurs. Cet atelier explore le profil et les tactiques de l’agresseur, révélant comment il parvient à être un tyran effrayant à la maison, tout en échappant à la détection par le monde extérieur. Nous allons ensuite examiner les bonnes pratiques pour des interventions efficaces visant à promouvoir la sécurité de la famille, à responsabiliser l’agresseur et à favoriser le changement.