La formation continue
sur les questions autochtones

Des formatrices et des formateurs crédibles

Partageant les mêmes valeurs que le Service de la formation continue de l’UQAT, soit la rigueur intellectuelle, l’éthique et l’humilité culturelle, toute notre équipe est animée par le désir de contribuer à l’amélioration de la connaissance citoyenne sur les questions autochtones et l’histoire québécoise collective.

Quand elles ne sont pas elles-mêmes issues des Premiers Peuples, ces personnes qualifiées cultivent des liens étroits avec nos partenaires autochtones et sont des alliées du rapprochement entre les peuples. C’est avec un mélange d’humilité et de fierté qu’elles transportent jusqu’au grand public le bagage de plus d’une décennie de travail de sensibilisation et d’éducation.

• Julie-Anne Bérubé

Julie-Anne Bérubé



Détentrice d’un baccalauréat en enseignement de l’anglais langue seconde, et diplômée du Certificat en études autochtones de l’UQAT, Julie-Anne s’est toujours intéressée aux langues et aux cultures. Son intérêt et sa curiosité l’ont d’ailleurs amenée à faire un stage de plusieurs mois dans la communauté crie de Waskaganish pendant ses études, pour ensuite être embauchée comme conseillère au soutien à l’apprentissage au Service Premiers Peuples de l’UQAT, au campus de Val-d’Or.

Entre 2010 et 2017, elle accompagne des étudiants des Premiers Peuples dans leur réussite académique, en plus d’être chargée de cours et formatrice auprès d’eux. Depuis 2018, elle est chargée de projet pour les dossiers autochtones au Service de la formation continue, où elle se réjouit de pouvoir contribuer à l’amélioration de la compréhension des réalités autochtones et au développement d’un respect mutuel entre les individus.

• Patricia Bouchard

Patricia Bouchard



Patricia Bouchard est diplômée du programme de criminologie de l’Université d’Ottawa et elle a réalisé un stage pratique au Tribunal de traitement de la toxicomanie d’Ottawa. En 2017, elle termine une maîtrise en criminologie (option intervention) à l'Université de Montréal, avec un stage à l'Institut Philippe-Pinel de Montréal et la rédaction d’un rapport de recherche intitulé « Schizophrénie, violence et stigmatisation : l’expérience des familles ». Par la suite, elle occupe un poste de chargée de projet et d'intervenante communautaire au CALACS L'Étoile du Nord de Val-d'Or. En septembre 2017, elle intègre les rangs de l'équipe de recherche de la Commission d'enquête sur les relations entre les Autochtones et certains services publics au Québec. Dans le cadre de ce mandat, elle mène une analyse approfondie des rapports d'investigation du Bureau du coroner et se penche sur le sujet du suicide et de la violence en milieu autochtone.

En juin 2019, elle est responsable d'une revue de littérature concernant la stérilisation forcée des femmes autochtones, en collaboration avec la professeure Suzy Basile de l'École d'études autochtones de l'UQAT. En septembre 2019, elle se joint à l’équipe du Service de la formation continue de l’UQAT afin de contribuer à la création d’une formation destinée aux policiers et policières de la Sûreté du Québec. Elle participe au développement de la formation Tikinagan, destinée aux professionnelles et professionnels du réseau de la santé et services sociaux qui interviennent auprès des jeunes autochtones en difficulté. Actuellement, elle occupe le poste de chargée de projet et formatrice sur les questions autochtones au Service de la formation continue de l’UQAT. À cet effet, elle contribue au développement d’une formation sur la justice en contexte autochtone en partenariat avec le bureau des affaires autochtones du Ministère de la justice du Québec. Enfin, en septembre 2020, elle amorce des études doctorales à l’UQAT. Avec la professeure Suzy Basile, elle est la co-autrice d’un rapport de recherche intitulé «Consentement libre et éclairé et stérilisations imposées de femmes Premières Nations et Inuit au Québec », paru en novembre 2022. Il s’agit du premier rapport sur le sujet dans la province, il documente les multiples atteintes aux droits reproductifs des femmes autochtones et met en lumière un continuum de violences dans un contexte de soins en gynéco-obstétrique. En parallèle avec ses études et son emploi, elle est également chargée de cours à l’École d’études autochtones de l’UQAT.

• Joanie Caron

Joanie Caron



Professeure à l’École d’études autochtones de l’UQAT depuis 2022, Joanie Caron est détentrice d’un baccalauréat en administration (finance), d’une maîtrise en gestion des organisations et d’un doctorat en études autochtones. Elle se spécialise dans l’insertion de la main-d’œuvre autochtone dans le secteur minier et enseigne l’administration des affaires et la gestion des ressources naturelles. Elle est première auteure de 5 articles scientifiques et cumule plus de quinze bourses et distinctions liées à son parcours universitaire (Médaille d’or du Gouverneur général du Canada, Prix Ressources naturelles (ACFAS), Bourse Joseph-Armand Bombardier (CRSH), Prix national « Histoire à raconter » (CRSH), etc.)

Son mémoire de maîtrise portant sur l’élaboration d’une norme en développement durable pour l’exploration minière a mené au déploiement d’un programme de certification par l’organisme international UL. Joanie a participé à toutes les étapes de ce projet innovateur de 2012 à 2022, d’abord en tant qu’étudiante et responsable de l’élaboration de la norme à l’UQAT, puis à titre de chargée de projet et directrice de son implantation à l’Association de l’exploration minière du Québec (AEMQ).

• Denise Caron

Denise Caron



Riche d’une expérience de travail de plus de dix ans en contexte autochtone où elle a acquis une bonne connaissance des enjeux actuels vécus par les Premiers Peuples, Denise souhaite contribuer, par la diversité de ses apprentissages et l’ensemble de ses compétences, à faire découvrir l’histoire et les richesses des cultures des Premiers Peuples. Elle demeure profondément convaincue que les matériaux nécessaires à la création des ponts entre les communautés autochtones et allochtones seront tirés en grande partie de l’éducation de notre société aux réalités autochtones.

Au fil de sa carrière, Denise a occupé tour à tour des fonctions d’animatrice, de formatrice, de chargée de projet et de gestionnaire entre autres au Centre de la petite enfance Abinodjic Miguam, à la direction du développement communautaire au Centre d’amitié autochtone de Val-d’Or (CAAVD) et à la direction par intérim au Centre d’amitié autochtone de Trois-Rivières (CAATR).

Son travail à la direction par intérim du Centre d’amitié autochtone de Trois-Rivières, auprès d’une équipe jeune et dynamique et des membres de la communauté autochtone urbaine, l’a sensibilisée aux défis quotidiens que peut présenter la vie en milieu urbain et l’accès aux services pour les Autochtones.

Ses études à l’UQAT, au microprogramme autochtone, lui ont permis de mieux saisir les questions liées à la culture et à l’histoire des Autochtones. Mais entre toutes, c’est l’expérience vécue à titre d’agente aux enquêtes pour la Commission d’enquête sur les relations entre les Autochtones et certains services publics au Québec (communément appelée la Commission Viens), qui a été la plus marquante dans sa conscientisation des humiliations et des souffrances liées aux discriminations vécues par les Autochtones.

• Gabrielle Caron-Bouchard

Gabrielle Caron-Bouchard



Gabrielle Caron-Bouchard est détentrice d’un baccalauréat en géographie de l’Université Laval avec un parcours axé sur les études autochtones. Elle s’intéresse aux enjeux touchant les Premières Nations depuis de nombreuses années et a su en explorer différentes facettes à travers son expérience d’immersion dans plusieurs communautés.

Son vécu le plus marquant provient sans doute des années où elle a résidé dans la communauté Anicinape de Kitcisakik. Elle y a travaillé à soutenir l’implantation du projet d’artisanat communautaire Migona permettant aux personnes participantes de générer leur propre emploi. La question de la construction identitaire à travers la transmission des connaissances traditionnelles en art au sein des communautés autochtones l’a toujours beaucoup interpellée.

Gabrielle a également eu la chance d’accompagner plusieurs groupes, à titre de facilitatrice culturelle, lors de séjours d’immersion à la culture anicinape. À travers ses rencontres, elle a pu s’impliquer dans la réconciliation et la lutte contre le racisme en contribuant à éduquer les personnes allochtones aux réalités des Premières Nations, tout en soutenant le travail des spécialistes culturels autochtones.

Finalement, son parcours professionnel des dernières années l’a amené à travailler en animation et éducation avec des jeunes de différentes communautés Anicinapek et Attikamekw. Passionnée par l’histoire et la transmission des savoirs, Gabrielle souhaite faire une différence dans le rayonnement de la présence autochtone au Québec.

• Julia Couture-Glassco

Julia Couture-Glassco



Détentrice d’un baccalauréat en développement international de l’Université McGill et d’un DESS en développement économique communautaire de l’Université Concordia, Julia Couture-Glassco a travaillé dans le milieu communautaire sur différents enjeux, incluant la déficience intellectuelle et la sécurité alimentaire. Son fort intérêt pour la défense des droits autochtones l’a mené à travailler chez Femmes Autochtones du Québec, puis à Fusion Jeunesse où elle a supervisé des projets d’engagement scolaire dans des communautés inuites. Occupant maintenant le rôle de chargée de projet et formatrice pour les dossiers autochtones au Service de la formation continue de l’UQAT, elle peut poursuivre sa passion pour l’engagement et le partage de savoirs en contribuant à l’éducation du grand public sur les réalités autochtones.

• Sarah Clément

Sarah Clément



Titulaire de baccalauréats en droit civil et en Common Law, Sarah Clément a également complété une maîtrise en anthropologie sociale et culturelle avec un mémoire portant sur le sujet de la guérison communautaire en milieu autochtone. Son parcours professionnel des vingt-cinq dernières années lui a permis d’acquérir une riche expertise en milieu autochtone au Québec, plus particulièrement dans le domaine des services sociaux et de la protection de la jeunesse. La combinaison de ses formations de juriste et d’anthropologue l’a amenée à développer une approche pluridisciplinaire des dossiers sur lesquels elle a travaillé, que ce soit comme conseillère au sein du gouvernement du Québec ou auprès de différentes nations autochtones.

Elle a notamment participé aux négociations entourant la mise en place d’un régime particulier de protection de la jeunesse pour le Conseil de la Nation Atikamekw ainsi qu’aux négociations visant à conclure une entente pour la prise en charge des responsabilités du directeur de la protection de la jeunesse par quatre communautés Anishnabe. Passionnée des cultures autochtones, elle a cofondé le Cercle Kisis, un organisme à but non lucratif qui a pour mission d’œuvrer au rapprochement entre les peuples et au rayonnement des cultures autochtones dans la région de la Capitale-Nationale.

• Laura Ducharme

Laura Ducharme



Travailleuse sociale, formatrice et chargée de cours en intervention par l’aventure et le plein air, Laura Ducharme a développé une expertise en intervention en santé mentale et en intervention par la nature et l’aventure. Elle est fondatrice et directrice générale de MAÏKANA qui offre de la formation et des séances d'intervention en santé mentale par la nature et l'aventure. Elle est aussi chargée de cours en intervention par l’aventure et le plein air au Cégep de Baie-Comeau.

Depuis 2019, elle travaille en collaboration avec les entreprises, les organisations et les institutions de santé et de services sociaux afin de contribuer à la professionnalisation de l’intervention par la nature et l’aventure et à développer des solutions innovantes en intervention en santé mentale au Québec.

Avant de faire un saut en entrepreneuriat social, elle a travaillé auprès des familles vulnérables dans différentes cliniques de pédiatrie sociale en communauté et comme intervenante jeunesse pigiste au Wapikoni Mobile. Elle est récipiendaire du Prix Leadership au féminin de l'année 2024 du Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec (RJCCQ) et du Prix Relève de l’année 2021 de l’Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec (OTSTCFQ).

• Tracey Fournier

Tracey Fournier



Détentrice d’un baccalauréat en travail social de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) et d’une maîtrise en travail social de l’Université du Québec à Montréal, Tracey Fournier a débuté son travail avec les communautés autochtones il y a près de 20 ans. Native de la région de Windsor en Ontario et de Détroit au Michigan, elle réside à Val-d’Or depuis 1991.

Ses apprentissages en contexte autochtone débutent pendant son cheminement scolaire, alors qu’elle bénéficie du soutien au programme baccalauréat en travail social pour les Cris. Son contact avec les réalités autochtones historiques et contemporaines l’amène à coordonner, avec des membres des communautés algonquines, le premier Colloque autochtone de l’UQAT. Ce travail visait à accroître l’accessibilité à la scolarité pour les membres des communautés via le développement de la compréhension de leur histoire collective, de leurs valeurs et leur vision de l’éducation, auprès des milieux scolaires de la région. Cette expérience est le début d’une longue carrière en contexte autochtone. C’est dans ce parcours qu’elle intègre les notions de la collaboration, d’inclusion et de partenariat avec les communautés autochtones et leurs membres.

En 2016, Tracey Fournier travaille auprès de la clientèle autochtone judiciarisée à titre d’agente de probation pour le ministère de la Sécurité publique. Elle y fait la rencontre du peuple cris de la Baie-James ainsi que des Inuit pour la rédaction de signalement risques psychosociaux (RPS), et ce, jusqu’à son arrivée au sein du Service de la formation continue de l’UQAT en janvier 2022. Son cheminement lui a permis d’apprendre et d’intégrer plusieurs enseignements provenant des membres des communautés, dans toutes les sphères de sa vie.

• Josée Gagnon

Josée Gagnon



Détentrice d’un baccalauréat en travail social de l’UQAT, Josée travaille avec les Autochtones depuis plus de 20 ans. Native de l’Abitibi-Témiscamingue, elle a parcouru le Québec cumulant une riche expérience particulièrement auprès des Atikamekw et des Innus. Étant elle-même métisse d’origine innue, elle s’est toujours sentie interpellée par les relations interculturelles. Elle a surtout exercé en milieu scolaire, en CLSC ainsi qu’en protection de la jeunesse. Après avoir habité à Opitciwan pendant 5 ans et à Sept-Îles pendant plus de 14 ans, elle fait un retour en région où elle élargie ses connaissances auprès des Cris et des Anishnabek.

• Eliane Kistabish

Eliane Kistabish



Originaire de la Première Nation Abitibiwinni de Pikogan, née d’un père Algon-Cri, survivant du pensionnat, et d’une mère Québécoise, Eliane Kistabish est riche des deux cultures. C’est à Amos qu’elle a grandi entre ses deux familles. Porteuse de la culture par ses créations, Eliane détient un Baccalauréat en Arts Visuels de l’Université Laval. Durant de nombreuses années elle a participé à promouvoir la culture par la production d’artisanat autochtone, et en parcourant la route des Powwow pendant plus d’une année au sein de son dernier emploi.

Ses sept années passées au Centre d’amitié Autochtone de Val-D’Or à titre d’organisatrice communautaire au volet jeunesse, lui ont fait voir de plus près les enjeux reliés à la jeunesse autochtone. Alors en charge des soirées d’artisanat intergénérationnelles, elle croit profondément que l'expression et la pratique des arts traditionnels sont de puissants moteurs créateurs de ponts, facilitant les liens dans un contexte informel en rapprochant les humains de tout âge.

C’est en visionnant la Série 8e feu qu’elle réalise que son plus grand désir est qu’il y ait une sensibilisation qui soit faite auprès de la population pour mettre fin à la discrimination envers les autochtones et qu’elle peut y contribuer significativement par l’offre de formations.

• Daniel Le Comte

Daniel Le Comte



Né d'un père allochtone et d'une mère survivante du pensionnat de St-Marc-De-Figuery près d'Amos, Daniel est originaire de la Première Nation Abitibiwinni. Il a passé son enfance dans la communauté de Pikogan, pour ensuite s’installer en milieu urbain alors qu’il est âgé de 12 ans. Dès son jeune âge, curieux de nature et en soif d'apprentissage, il rejoint le corps de cadets. À 18 ans, il s’engage dans les Forces armées canadiennes, ce qui le mènera à s’installer en Allemagne pendant quelques années. Ce parcours lui permet d’ailleurs de développer son intérêt pour les relations interculturelles. À son départ des Forces armées, il se joint à la Gendarmerie royale canadienne (GRC) comme membre régulier où il vivra une carrière remplie de défis variés. Il sera l'un des trois premiers agents de la GRC à travailler à temps plein au sein de la communauté d'Elsipogtog, poste qu'il a occupé pendant plus de deux ans. Tout au long de sa vie professionnelle, il œuvre comme instructeur de tir et autres formations au sein de l'organisation. Il termine sa carrière en tant qu’agent au service de la liaison autochtone, où il aura l'opportunité de mettre en place des projets ayant pour but de faciliter la réconciliation avec les communautés autochtones du Québec. Aujourd’hui retraité de la GRC, il profite de son temps pour renouveler ses liens avec sa culture en partageant ses connaissances des réalités autochtones et ses expériences professionnelles et personnelles à travers les formations offertes par le Service de la formation continue de l'UQAT.