Il faut une grande dose de courage et beaucoup de persévérance pour retourner sur les bancs d’école et encore plus lorsque l’on est chef de famille monoparentale. Ce fut le cas de la diplômée Andrée Boulay qui entreprit un retour aux études alors qu’elle était âgée de 39 ans, tout en prenant soin de ses deux enfants d’âge primaire.
C’est donc en 2001 qu’Andrée décide de faire le saut et de se lancer dans l’aventure des études à l’UQAT après 17 ans de travail dans une institution bancaire. Son parcours la conduisit à l’obtention d’un certificat en psychologie générale en 2004 ainsi que d’un baccalauréat en psychoéducation en 2005.
Diplômes en poche, Andrée occupe par la suite les fonctions d’agente en adaptation scolaire au Centre d’Amitié Autochtone de Val-d’Or ainsi que de conseillère en adaptation scolaire à l’École Golden Valley School.
Poussée par son processus créatif et l’envie d’aller au bout de ses rêves, Andrée décide, en 2010, de prendre un certain recul et se consacre à la rédaction d’un roman, un projet intitulé Advienne que pourra qu’elle termina en 2012. Aujourd’hui, l’écrivaine publie son premier roman dont l’action se déroule principalement en Abitibi-Témiscamingue, et dont le fil conducteur du récit tente de mettre en lumière l’influence des mémoires cellulaires sur nos destins.
Pour Andrée, son passage à l’UQAT fut une plaque tournante dans sa vie. « En plus de l’enseignement précieux reçu durant les quatre années passées au sein de cet établissement d’enseignement, ma professeure d’atelier de rédaction en français m’a fait des commentaires plus que positifs à propos de l’un de mes travaux. Ce commentaire, d’apparence anodine, renforça ma passion pour l’écriture. D’ailleurs, si aujourd’hui je publie mon premier roman, j’estime que cette dame y est pour beaucoup. Advienne que pourra est mon premier roman publié, mais j’ai d’autres textes qui dorment dans le tiroir », souligne-t-elle.